jeudi 24 décembre 2009

San Francisco, Californie, Etats-Unis - du 20 au 31 decembre 2009

Buenos Aires, Argentine - du 15 au 19 decembre 2009

de Santiago, Chili a Buenos Aires, Argentine - 14 &15 decembre 2009

Valparaiso, Chili - du 11 au 13 decembre 2009

Santiago, Chili - 9, 10 & 13 decembre 2009

Ile de Paques, Chili - du 3 au 9 decembre 2009

mercredi 23 septembre 2009

Adelaide, Australie - 21-22 septembre 2009


Arrivee dans la grande ville du sud australien au premier jour du printemps sous une pluie battante.
En une journée j'ai perdu 20 degrés : je suis passé de 35 degrés a 15 degrés, j'ai du décrocher les toiles d'araignées de mon pull, retrouver au fin fond de mon sac mon jean, dégoter par je ne sais quelle chance une paire de chaussettes et ré-apprendre a faire mes lacets. Ce n'etait malheureusement pas suffisant : le froid me glacant les os ; j'ai dú investir dans une veste.

Ainsi équipé, j'ai quitté la gare d'Adelaide pour partir a la conquete de cette ville, l'espace d'une journée avant de remonter dans le train le lendemain. Je m'efforce tout d'abord de trouver un logement et me repere sans trop d'effort dans cette metropole propre et relativement efficace.

Je trouve une auberge de jeunesse assez facilement; chic, ils ont la wifi ! Je vais pouvoir mettre mes photos en ligne et tacher de repondre a mes mails, tenter de mettre mon blog un peu plus a jour et m'organiser pour la suite de mon voyage australien. Je dépose mes affaires et me lamente un peu en observant par la fenetre cette pluie qui ne cesse de tomber, comme kangourou qui pisse pour celebrer le printemps a sa facon.

Je prends mon courage a deux mains et pars dehors affronter ce mauvais temps : je crois que mon plus gros souci est mon manque d'habitude : je n'ai eu que tres peu de mauvais temps depuis le debut de mon tour du monde ; je ne sais plus trop comment reagir face a un climat bretonnant.

Je fais connaissance avec Adelaide en decouvrant ses rues, son quartier chinois, sa rue centrale... il y a un cote un peu trop ordré, limite trop bien rangé... je crois que l'Asie et son agitation me manquent deja ; il va me falloir quelques jours pour m'habituer a ce nouvel univers.

La pluie limitant les balades, je developpe un certain ennui adelaidien, est-ce grave docteur ? Afin de rompre cet ennui, je decide d'aller au cinéma ! Cela doit faire six mois depuis mon dernier passage dans les salles obscures : j'irai donc voir le premier film qui m'interessera au moins un tout petit peu. Ce sera donc Inglorious Bestards! (j'ai beaucoup aimé.)

Depart matinal d'Adelaide a bord du train Indian Pacific (liaison ferroviere allant de l'ocean indien a l'ocean pacifique. 24 heures me suffiront pour me conduire a Sydney, sur la cote pacifique.

mercredi 16 septembre 2009

Bali 2, Indonesie - 14-15 septembre 2009


Darwin, Australie - du 16 au 19 septembre 2009


Apres un vol assez court de 2h40 depuis Denpasar, Bali, Indonésie, l'avion touche le sol australien dans les Territoires du Nord, a Darwin, le haut de ce pays tout en bas !

Il est un peu plus de 3h00 du matin, heure locale. J'entame la deuxieme partie de mon voyage pile a la moitie de mes onze mois sabbatiques. Afin d'atteindre l'Océanie, j'ai du briser la continuite terrestre de mon voyage (je n'avais pas utilisé l'avion pour avancer dans mon périple depuis l'Egypte).

Tres fatigué, comme la plupart des voyageurs de mon vol, je passe machinalement la frontiere australienne. Mais la procédure n'est pas si simple : en effet, dans ma demande de visa e-visitor, j'ai fait une demande pour Laurent Pichot (oui, c'est bien moi). Mais voila, mon vrai nom, celui qui est inscrit sur mon passeport est : Laurent Alain Louis Pichot (merci Papa et Maman).

L'officier aux frontieres m'indique donc que mon visa n'est pas valide ; je suis trop fatigué pour imaginer etre déporté de l'Australie et renvoyé a Bali. Je sors donc mon air de chien battu (tres facile a sortir quand je suis en manque de sommeil) ; cet air de chien battu convainc l'officier de m'envoyer dans un bureau spécial. (encore une fois, je ne suis pas assez réveillé pour avoir la moindre appréhension sur ce que pourrait etre ce bureau spécial). En l'espace de 3 minutes top chrono, mon visa est rectifié : je promets aux officiers de l'immigration australienne qu'a l'avenir, j'utiliserai mes trois prénoms et ne les oublierai plus dans mes demandes de visa.

Une fois la frontiere passée, je récupere mon bagage qui est le premier a sortir ! Je prends ensuite le chemin de la frontiere agricole. Je tombe nez a nez sur Nicole Kidman (meme visage, meme coiffure, meme taille, ca ne peut etre qu'elle, surtout que je suis maintenant dans son pays d'origine) et me demande pourquoi elle bosse a la frontiere agricole ; ce doit etre un boulot a temps partiel au cas ou son dernier film ferait un flop. Nicole me demande si j'ai de la nourriture et m'envoie a un scanner ou je fais passer toutes mes possessions. Pas de bouffe dans mes bagages !

Je suis a present libre d'entrer en Australie ! Ce fut tres rapide : moins de 30 minutes se sont ecoulees entre ma sortie de l'avion et mon entree officielle sur le territoire australien !

Je sens tout de suite la difference entre l'Indonésie et l'Australie ; tout y est hyper propre, bien organisé, a l'heure et horriblement cher :)

Je retire un peu d'argent et prends la navette pour le centre-ville de Darwin. J'avais bien prévu le coup et avais organisé un contact couchsurfing : Steve. Celui-ci m'a affirmé qu'il n'y aurait absolument aucun souci si je le réveillais a 4h00 du matin pour venir squatter chez lui. J'arrive donc a l'adresse indiquée et réalise que c'est un hotel. Steve est un consultant américain en longue mission a Darwin ; il est hébergé dans un hotel sympathique de Darwin et a choisi de faire profiter les couchsurfers de son appart-hotel.

A 4h00 du matin, j'appelle donc Steve sur son portable : pas de reponse. Je demande a la reception de l'hotel d'appeler sa chambre : pas de reponse. Je recommence une petite vingtaine de fois mais sans succes. Je decide donc d'attendre sagement sur un des canapes de l'entree de cet hotel et m'endors progressivement en observant a travers mes yeux vitreux les groupes de voyage organisé s'exciter aux alentours de 5h30.

Vers 8h00, je décide de quitter mon canapé pour commencer cette nouvelle journée en prenant un bon café. Comme je ne suis pas tres bien réveillé, je ne sais pas trop ou aller et suis d'une humeur execrable (comme presque tous les matins). Je me donne donc une petite liste de missions a accomplir pour meriter ce cafe (on s'amuse comme on peut). Je dois donc :
- trouver le guide Lonely Planet Australie
- trouver un adaptateur pour les prises australiennes
- acheter une carte SIM australienne pour mon telephone
- trouver un cafe internet
- trouver des consignes pour y laisser un de mes sacs afin de pouvoir se balader tranquillement
- trouver le bureau Greyhound et le bureau de la SNCF australienne

A 9h30, j'ai accompli la moitie de ces missions et m'accorde donc le droit a ce double-espresso o combien merite.

Je tombe par hasard sur une auberge de jeunesse et leur demande nonchalemment si je peux laisser mon sac en consigne pour la journee. J'essuie un refus mais je n'abandonne pas (le Laurent n'abandonne que tres rarement). Je consulte mes emails sur internet puis reviens a l'attaque a la reception de cette auberge de jeunesse ; je tombe sur une nouvelle personne qui cette fois-ci ne voit aucun probleme a m'autoriser a utiliser leurs consignes simplement pour mes petits yeux (bah oui, j'ai pas beaucoup dormi).

Je troque jeans et chemise de voyage pour short et tee-shirt de plage (meme si c'est encore l'hiver a Darwin, la temperature est de 35 degres). A moi les promenades au bord de la mer !

Je passe la journee en logeant la cote et en realisant que malheureusement il n'est pas possible de se baigner a cause de la presence d'affreuses meduses et charmants crocodiles ! (oui dans la mer, j'ai eu du mal a y croire aussi mais j'ai prefere faire confiance). Les plages sont absolument desertiques : nous sommes en semaine et c'est encore l'hiver ! D'apres ce que j'ai oui dire, les meduses seraient parfois egalement presentes sur le sable, rendant les bains de soleil perilleux !

Apres avoir marche toute la journee dans un etat situe entre l'euphorie d'etre en Australie (c'etait un vieux reve) et la grosse fatigue de n'avoir dormi que quelques heures sur un canapé d'hotel, je retrouve mon contact couchsurfing Steve avec qui je dine.

Mon sejour Darwinien est plus ou moins une repetition de la premiere journee : balades en bord de mer, diner avec Steve. La veille de mon depart, je rencontre une couchsurfeuse allemande Tina qui vient de debarquer a Darwin en provenance de la cote est australienne : elle est venue en Australie pour travailler dans les fermes (NB: si vous avez moins de 30 ans, il est extremement facile de decrocher un visa de travail d'un an en Australie)

Le samedi 19 septembre, je me reveille aux aurores pour prendre le bus qui me conduira a la gare de Darwin, situee a 15 kilometres au sud de la ville pour entreprendre la traversee continentale nord-sud de l'Australie, de Darwin a Adelaide en passant par Alice Springs.

jeudi 13 août 2009

Trans-Thailande - 12-13 aout 2009

Après une course en BTS (train aérien de Bangkok) et en métro, je parviens in extremis à prendre le train Bangkok-Butterworth (Malaisie). C'est une habitude que j'ai réussie à conserver à quasiment chacun de mes départs en train : je passe toujours mes dernières minutes dans la ville où je me trouve à courir vers la gare ferroviaire. Ce petit coup de stress que beaucoup ferait tout pour éviter, a malgré tout deux grands avantages : il me permet de faire un peu de sport (essayez un peu de courir et de slalomer entre les passants avec des kilos de bagages sur le dos, vous brûlerez inévitablement beaucoup de calories et finirez en sueur) et me permet de réduire au minimum mon temps d'attente dans une gare.
Ce voyage à travers la Thailande me permet de prendre quelques photos de la campagne thaïlandaise et de voir petit à petit les mosquées apparaître entre les différents temples bouddhistes (le sud thaïlandais ayant une forte minorité musulmane) La couchette est très agréable et me permet de très bien dormir jusqu'à l'arrivée à la frontière malaisienne, malgré les ronflements harmonieux de certains de mes voisins.
Je règle les formalités douanières sans aucune difficulté et reçois les recommandations habituelles sur la grippe porcine, la fameuse grippe A, N1H1. En effet, à quasiment chaque fois que je traverse une frontière de manière terrestre, je dois remplir un questionnaire médical et très souvent un docteur prend ma température à l'aide d'un thermomètre-flingue qu'il pointe sur mon front (impressionnant la première fois, mais on s'habitue très vite)
Une fois arrivé en Malaisie, le voyage vers Butterworth est très court. Je sais pas pour vous mais pour moi, le nom de Butterworth me fait penser à un parfum de bonbons. Je m'attends donc à arriver dans une ville embaumée d'une belle et bonne odeur de bonbons. Peut-être même qu'ils en distribuent gratuitement à l'arrivée de chaque voyageur pour leur souhaiter la bienvenue. Vous saurez en lisant le prochain article sur Georgetown (Penang) si ces petites (et fort réalistes) attentes de ma part ont été remplies.

mercredi 12 août 2009

Bangkok 2, Thailande - 9-10-11-12 aout 2009

De retour à Bangkok en fin de soirée : nous prenons un taxi vers une nouvelle auberge de jeunesse. Après notre mésaventure avec le manoir de Phuket, nous craignons le pire (même si le southern fried rice était magnifique).
Nous arrivons à Asha guesthouse et sommes satisfaits de cette auberge tenue par un vieil homme à l'accent o so british. La chambre nous convient et la situation géographique parfaite, avec une station de BTS (Skytrain - train surélevé urbain de Bangkok) à 10 minutes de marche.

Après notre séjour dans le paradis terrestre de Phuket (parfait hors-saison car vide de touriste et prix plus raisonnables), nous voici à Bangkok, véritable jungle urbaine ! Notre mission pour ces prochains jours est assez simple : faire un peu de shopping (costumes, chaussures et autres vêtements) malgré le peu de talent que Tarek et moi avons dans ce domaine.

J'avais oublié de mentionner dans mon article sur notre premier séjour à Bangkok une situation assez cocasse nous était arrivée: étant légèrement perdus et à la recherche de notre hôtel, nous étions alors proches des grandes artères de la capitale thaïlandaise, nous sommes tombés nez à nez avec un éléphanteau ! Eh oui, malgré le développement de Bangkok, ses grandes tours, son tissu urbain infini, ses bretelles d'autoroutes couvrant la ville, son skytrain et son métro, il reste encore de la place pour de l'exotisme ! Imaginez une vache dans une petite rue parisienne ou un bison se baladant dans Manhattan...
Pour info, Tarek me confirme qu'on ne voit plus de dromadaires dans les rues du Caire.

La ville est placardée de portraits de la reine de Thailande ; en effet, son anniversaire approche à grands pas (le 12 août) et celui-ci est décrété jour de fête nationale.
Nous passons une grande partie de notre temps dans le centre commercial CentralWorld d'où est prise une majorité des photos associées à cette section. En consultant ces photos, vous pourrez voir le Ronald Mc Donald thaïlandais ainsi que nos séances d'essayage chez un tailleur (my thai taylor is rich).

Le lundi 10 août au soir, c'est l'heure pour Tarek de terminer ses vacances thaïlandaises et de rentrer au Caire. Après l'avoir accompagné à l'aéroport, je rentre en ville en taxi (l'heure étant tardive, il n'y a plus de taxi public pour faire ce trajet.) J'abandonne aussitôt mon statut de touriste : le chauffeur de taxi me parle en thai et apparaît très surpris lorsque je lui annonce que je ne parle malheureusement pas cette langue. Il ne parvient pas à comprendre que je n'ai aucun bagages et décide donc de prendre la route non-touristique pour rentrer en ville en évitant ainsi les deux péages que nous avions dû prendre la dernière fois que nous avions pris le taxi de l'aéroport.

Je passe ma dernière journée à Bangkok à acheter mon billet de train Bangkok-Butterworth (Malaisie), à aller chercher mon nouveau costume, à acheter un nouveau sac (eh oui, finalement, j'ai réussi à faire plus de shopping que prévu en profitant des tarifs plus qu'attractifs offerts par la Thailande) et à recevoir un superbe massage thaïlandais d'une heure (bah oui, c'est fatiguant de faire du shopping...).

Je me prépare psychologiquement à quitter la Thailande, superbe pays où j'ai pu me reposer de mon voyage. Il ne me reste plus que la Malaisie et Singapour avant de boucler la première partie de mon tour du monde. Le reste de cette première partie se fera en accéléré : je dois en effet être à Singapour au plus tard le 19 août pour prendre mon vol de retour vers Paris. Ça donne un peu le vertige de se rendre compte que je vais pouvoir survoler en quelques heures ce que j'ai mis plusieurs mois à parcourir...

jeudi 6 août 2009

Phuket, Thailande - 2-3-4-5-6-7-8 aout 2009

Arrivée plus que tardive à l'aéroport de Phuket après un vol court.

Tarek et moi prenons le premier shuttle venu qui nous conduit en compagnie d'autres touristes dans la ville de Phuket. Pour le logement, nous avions été très malins ! Quelques minutes avant l'embarquement de notre vol à Bangkok, nous avons découvert qu'il y avait des bornes internet dans la salle d'embarquement : je me jette donc sur le premier site de secours pour les petits hôtels pas chers: www.hostelworld.com
(www.couchsurfing.com n'est pas adapté à une décision de dernière minute).

Pendant que Tarek retarde la fermeture des portes d'embarquement, j'essaie de faire le tri parmi les offres proposées sur l'île de Phuket. Je choisis un hôtel au doux nom de Ekkamon Mansion. Un manoir à Phuket, que du luxe, que du bonheur ! Je note rapidement l'adresse de ce palace sur papier. Avec un pareil nom, je m'attendais à ce qu'un majordome nous accueille avec un grand sourire dans le domaine du manoir d'Ekkamon, qu'il appelle d'un claquement de doigt un chasseur pour que celui-ci prenne en charge nos bagages et les dépose dans notre suite avec piscine privative. Je pensais que nous aurions pris un ascenseur de luxe où un bellboy aurait appuyé à notre place sur l'étage de notre choix. Bref, j'avais de belles attentes basées sur le nom de 'mansion' (manoir). Il est vrai que le prix de 6,51 euros la nuit aurait dû me mettre la puce à l'oreille.

Après une jolie galère à sillonner la ville de Phuket sans carte, à répéter une bonne cinquantaine de fois (sans exagérer) que nous ne voulions ni taxi, ni massage, ni drogue, ni rolex, après avoir visité un autre hôtel au doux nom de 'mansion' mais qui ressemblait à un taudis digne de celui occupé dans Les Misérables, nous arrivons enfin à notre manoir Ekkamon. La déception fut grande ! L'entrée ressemblait à un garage désaffecté, la réception était une table de camping rouillée et personne n'était là pour nous accueillir. Il était environ 1h30 du matin, sans courage pour chercher autre chose et la mort dans l'âme, je me mis à faire le tour du propriétaire pour essayer d'en trouver un.

Je tombe alors sur un employé ronflant sur une chaise de jardin des années 70, entouré de divers débris. Il ronfle fort et dort paisiblement & profondément. Je dois m'y prendre à plusieurs reprises avant de pouvoir le réveiller. Là, la barrière de la langue opère : celui-ci ne parle pas un mot d'anglais ! Je ne sais pas pour le français, je n'ose jamais essayer. Il comprend notre souci et fait appel à sa femme pour qu'elle nous procure le sésame : une chambre et sa clé pour y entrer.

Nous traversons un long couloir de prison qui nous mène à notre cellule... hummm.... chambre pour la nuit. Le lendemain, nous visitons le quartier autour de notre manoir, histoire de voir où nous pourrions déménager. Une de nos priorités était la proximité à la plage, vu la courte durée de notre séjour.

Hélas, à notre grande stupéfaction, un passant nous informe qu'il n'y a pas de plages à Phuket City. En effet, il faut partir au sud est de l'île pour retrouver plages et centres touristiques. Nous prenons bagages et sautons dans le premier bus venu pour enfin atteindre notre Graal, notre mystérieux objet de désir qui nous a fait fuir Bangkok. Le village où se trouve de belles plages se nomme Karon (plage de Kata). Évidemment, nous ne savons pas du tout à quel arrêt descendre (en effet, la partie de Phuket n'étant pas couverte par mon guide de voyage, nous y allons complètement au feeling). Encore une fois, j'avais fait appel á hostelworld pour dénicher un hôtel de meilleur qualité, le southern fried rice hotel (rien à voir avec mes fantasmes de manoir cette fois-ci ; j'avais simplement faim lors de ma recherche d'hôtel). En descendant du bus, nous sommes tout de suite accostés par de charmantes (un peu trop même) jeunes filles thaïlandaises qui nous indiquent notre chemin. Elles nous demandent de leur promettre de les retrouver dans le bar dans lequel elles semblent être des habituées.

Après les formalités habituelles, nous avons enfin une chambre dans un bel hôtel pas cher proche de la mer ! Victoire ! La nuit tombe et nous décidons de retrouver ces charmantes samaritaines qui nous avaient bien aidés. O monde cruel et injuste, nous remarquons qu'à la nuit tombée, notre quartier devient une sorte de Pigalle thaïlandais. Les jeunes femmes en question 'travaillent' dans ces bars et aguichent de manière répétée et plutôt pas discrète le client, surtout s'il est européen et bien aisé.

Les journées se passent tranquillement dans ce petit paradis terrestre : les journées sont passées à la plage, les soirées au resto à tester les différentes spécialités thaïlandaises et à jouer aux cartes.

Nous faisons connaissance avec le directeur de notre hôtel, un norvégien qui s'est installé à Phuket il y a une petite dizaine d'année. Il nous demande nos âges en nous disant que nous pourrions être ses petits-enfants ; il nous révèle qu'il a 67 ans.
Tarek lui dit donc "vous êtes beaucoup trop jeune pour être notre grand-père. La petite serveuse, oui, vous pourriez être son grand-père"
Il lui répond du tac au tac "ah oui, c'est ma petite copine qui a 23 ans ! Nous avons eu un enfant ensemble ; mon fils a maintenant deux ans et demi"
Cette petite conversation est assez révélatrice d'une situation que l'on voit très souvent en Thailande : une jeune et jolie thaïlandaise au bras d'un vieil européen.

Après six jours passés à Phuket et après avoir réussi à faire un peu de shopping (DVD, Jeans...), nous reprenons l'avion pour Bangkok.

Quelques jours après notre retour à Bangkok, un tremblement de terre sous-marin fait craindre un risque de tsunami dans la mer Andaman (où est situé Phuket).
Je continue donc encore une fois de partir juste à temps ;)

Petit rappel :

Iran = départ peu de temps après les élections présidentielles toujours contestées à l'heure actuelle
Pakistan = passage express dans ce pays où la tension ne fait que grimper
Chine occidentale = passage à Urumqi trois jours avant les révoltes ayant causées plus d'une centaine de morts
Hong Kong = départ le jour où un petit typhon se prépare à s'abattre sur la ville (pas de dégâts finalement)

vendredi 31 juillet 2009

Bangkok, Thailande - 30-31 juillet 1-2 aout 2009

Arrivée tardive dans la capitale thailandaise ! Le contraste est saisissant entre la Thailande plutôt développée et son voisin Cambodgien.

Je trouve un certain plaisir a arriver dans un endroit que je connais déjà pour y avoir séjourné il y a quelques années. Même si la ville a beaucoup changé, avec de nombreux nouveaux bâtiments et infrastructures, je me sens d'emblée a l'aise ! L'autocar cambodgien nous dépose près du quartier des backpackers, quartier touristique par excellence.

Il est déjà tard : je n'ai pas le courage de traverser la ville avec mes affaires ; je me jette sur le premier petit hôtel venu : ce voyage depuis Saigon m'a éreinté. Après un dîner rapide, je me couche plutôt tôt.

Le lendemain, le vendredi 31 juillet, je retrouve Tarek, qui me rejoint pendant mon étape thailandaise.
J'ai rencontré Tarek au Caire ou il m'a hébergé. Nous passons les premiers jours a arpenter les rues bangkokiennes (bangkokeuses ? bangkokéennes ? bangkokaises ? bangkokoises ? --- a vous de décider). Ceux qui ont voyagé en ma compagnie savent que mon sens de l'orientation peut parfois (toujours) laisser a désirer. Le sens de l'orientation de Tarek est encore pire que le mien : nous passons donc une jolie partie de notre temps a essayer de trouver notre chemin, ce qui nous permet de découvrir de bien jolis coins de la capitale délaissés par les touristes (qui eux ne se perdent pas autant que nous).

Nous visitons plusieurs centres commerciaux, ayant chacun une liste d'achats a effectuer. A nous Siam Square, Silom Road et le marché de nuit de Patpong (également connu pour son ping-pong érotique, voire carrément pornographique).
Malheureusement, ni Tarek ni moi n'avons la fibre acheteuse : nous repartons bredouilles et plutôt frustrés de cette tentative de faire du shopping ! C'est tellement plus simple sur internet ;)

Nous trouvons une scène de musique délirante : vous trouverez nos vidéos amateurs ici. Si vous cherchez une vidéo de meilleure qualité avec les mêmes artistes, c'est ici !

Fatigués, éreintés, exténués, crevés, usés par la fabuleuse énergie de Bangkok, nous décidons de partir a la mer ! Après de longues (très longues) hésitations entre Pattaya, Phuket et Krabi, nous quittons notre hôtel en direction de Pattaya... puis changeons une dernière fois d'avis pour aller a l'aéroport prendre un vol Bangkok-Phuket.

A nous les belles plages paradisiaques de la mer Andaman !

Cambodge, 28-29-30 juillet 2008

Après avoir pris un peu de retard a Saigon, me voila contraint a une traversée express du Cambodge ! Je n'ai que 48 heures pour traverser ce pays d'est en ouest ! En effet, le 31 juillet, je dois être a Bangkok pour y retrouver Tarek, le cousin de Waleed, qui m'avait accueilli au Caire il y a quelques mois de cela.

Je suis frustré de ne pouvoir m'attarder dans ce pays qui semble très beau et très intéressant. J'utilise mon appareil-photo comme une sorte de mitraillette afin de capturer un petit bout de ce pays, une atmosphère. Le système ferroviaire n'étant que très peu développé au Cambodge, je fais l'intégralité de ma traversée en bus. Je passe deux nuits au Cambodge : une nuit dans la capitale, Phnom Penh et une autre a Siem Riep (ou se trouve les fabuleux temples d'Angkor Wat que je n'ai malheureusement pu voir).

Le système de monnaie est un peu compliqué au Cambodge : ils utilisent leur monnaie nationale en conjonction avec le dollar américain. Les achats peuvent se faire simultanément dans les deux monnaies : il est très courant de payer en dollar américain et de recevoir la monnaie en monnaie locale. Ce qui peut sembler amusant et pittoresque de l'extérieur donne malheureusement des maux de tête (surtout pour ceux qui ne sont plus très bons en calcul mental).

La différence de développement entre le Vietnam et le Cambodge saute aux yeux. Les routes ne sont pas en très bon état et pas toujours goudronnées. Malgré la rapidité et la courte durée de mon séjour cambodgien, j'ai pu constater la gentillesse et le sens de l'accueil des cambodgiens :)

A Siem Riep, j'ai dormi dans une auberge de jeunesse dédiée a Bob Marley. Ce qui semblait être une idée amusante a priori, s'est vite révélé très très chiant, avec les chansons de Bob Marley diffusées en boucle quasiment toute la nuit; j'en pouvais plus !

D'un commun accord avec moi-même, je décide que je consacrerai un voyage a ce pays, afin de vraiment pouvoir voir toutes les choses a coté desquelles je suis passé (littéralement).

Départ le jeudi 30 juillet 7h30 en direction de Bangkok. Le réveil est dur dur ; j'ai fait des cauchemars a la sauce reggae ;)

vendredi 24 juillet 2009

Saigon (Ho Chi Minh Ville), Vietnam - 24-25-26-27-28 juillet 2009

Ces photos présentent une singularité par rapport aux photos habituelles : a Saigon, j'ai cherché a capturer le quotidien des gens, a saisir l'architecture de maisons et batiments simples, a mieux comprendre le rapport entre le Vietnam et sa publicite urbaine et enfin une section sur la verdure urbaine.
Que les afficionados de Saigon me pardonnent de n'avoir que tres peu mis en valeur les monuments et richesses architecturales de cette ville bien agréable.

Au programme de ce séjour a Saigon : du repos, des concerts, du repos, de la bouffe, pas mal de retouches sur mes photos de voyages (photos retouchées jusqu'a la Karakoram Highway sur picasaweb.google.com/laurent) et bien sur du repos !

Le voyage entre Hanoi et Saigon s'est révélé beaucoup plus fatiguant que prévu : peu de sommeil et quelques courbatures !

Je suis donc arrivé fort tot a Saigon vendredi matin (4h30 du matin). J'ai patiemment attendu le lever de soleil a la gare avant de commencer a explorer cette ville, sac sur le dos, a la recherche d'un cafe matinal pour un petit dejeuner.

Apres quelques heures de marche, je tombe sur un café plutot sympathique avec connection wifi.
Grace a l'intermediaire d'une amie californienne, je me suis retrouvé avec un contact vietnamien en lieu et place de mon contact couchsurfing anglais.

Ce vietnamien m'a aussitot accueilli chez lui et son frere, dans la nouvelle ville (New Saigon).
Nous passons le week-end ensemble a refaire le monde, a discuter des différences entre le Vietnam et la France, a manger de l'excellente nourriture vietnamienne et a aller a des concerts ou mon nouveau contact vietnamien chante ! (mes vidéos a la qualité discutable ou la vidéo officielle sur youtube)

Nous assistons également a un concert celebrant le communisme : un incroyable mélange de chants d'inspiration sovietique avec des paroles vietnamiennes (pour voir et ecouter, c'est ici ! Attention, la qualité est déplorable)

Je me sens tellement bien a Saigon, a me reposer, a discuter, sans aucune contrainte, que je prolonge mon séjour de quelques jours.

de Hanoi a Saigon (Ho Chi Minh Ville), Vietnam - 22-23-24 juillet 2009

A la demande generale, je vais m'efforcer d'etre plus rigoureux et regulier dans la redaction de mes messages. En attendant, pour rendre la procedure encore plus interactive, n'hesitez absolument pas a ecrire des commentaires sur les differents articles que je peux ecrire : vous ne pouvez pas vous imaginer a quel point c'est encourageant et rassurant de voir que j'ai une certaine audience (merci au passage a mon cousin David Pichot pour ses nombreux commentaires qui me font toujours plaisir... sauf quand il me dit que j'ai encore une brioche ;) )

Pour acceder a toutes les photos sur cette traversee Vietnamienne, il vous suffit de cliquer sur le titre ou sur une photo representant cet album dans la colonne de droite.

Mercredi 22 juillet, je me suis donc embarque dans une folle traversee ferroviaire du Vietnam, un pays plutot long (1.141 kilometres entre la capitale Hanoi et Saigon/Ho Chi Minh Ville). Le Vietnam n'etant pas equipe d'une flotte de TGV, la vitesse de croisiere est d'environ 40 km/h ; il me faudra donc presque 30 heures pour traverser le pays du nord au sud et ainsi relier les deux principales villes du pays.

Les trains sont beaucoup plus anciens qu'en Chine et le confort est loin d'etre au rendez-vous. Contrairement a la Chine ou la categorie hard-sleeper (couchettes dures) etait loin de representer la realite (les couchettes etaient agreables et confortables), ici au Vietnam le nom est pleinement justifie : les couchettes dures sont en fait un maigre tapis posé sur un lit de fer ! Dur, dur pour le dos !

Je partage mon compartiment avec 5 vietnamiens qui ne maitrisent ni la langue de Moliere, ni celle de Shaekespeare, la communication est donc lourdement handicapee. Ca en devient une habitude : je decouvre parmi mes compagnons de voyage un sens incroyable de l'accueil et du partage : ils me proposent de nombreuses fois des petits gateaux et chips locaux. Ils s'interessent a moi et sont curieux de savoir d'ou je viens. La conversation ne peut malheureusement pas s'approfondir, les difficultes linguistiques etant trop fortes.

J'occupe mon temps a dormir, a revasser, a admirer les magnifiques paysages que nous traversons. C'est un peu dommage de traverser ce pays si vite : il y a tellement d'endroits entre Hanoi et Saigon ou il aurait certainement fait bon de s'arreter : je me retrouve malgre moi otage de mon calendrier et de mes contraintes de voyage terrestre : il me reste moins d'un mois pour rejoindre Singapour et je dois encore traverser le Cambodge, la Thailande et la Malaisie.

Je pense que je reviendrai certainement au Vietnam pour un voyage exclusif a ce pays ; l'enchainement de pays peut parfois m'empecher d'apprecier chaque pays a sa juste valeur, comme je suis souvent tente d'utiliser comme reference un pays que je viens tout juste de quitter.

La deuxieme nuit passee dans le train est tres courte : je peine a trouver le sommeil, ayant dormi une bonne partie de la journee et conscient qu'au meme moment, en France, plusieurs de mes proches peuvent voir une partie de mon parcours sur Envoye Special. Meme si je suis plutot confiant et serein, j'ai toujours une petite peur que les journalistes utilisent certaines scenes ne m'etant pas particulierement favorables, certaines aneries que j'aurais pu sortir, ou grimaces que j'aurais pu faire : ma reputation en Republique francaise est en jeu ! ;)

Arrivee a Ho Chi Minh Ville / Saigon vers 4h30 du matin : pas vraiment ideale comme heure d'arrivee mais je fais contre mauvaise fortune bon coeur et attends patiemment le lever de soleil avant de partir a l'exploration de cette ville plutot mythique.

mercredi 22 juillet 2009

Hanoi - Halong Bay, Vietnam - 20-21-22 juillet 2009

Depuis mon arrivee au Vietnam, je savoure le plaisir de pouvoir a nouveau communiquer avec les gens, la barriere de la langue etant beaucoup moins forte ici qu'en Chine (beaucoup de vietnamiens connaissent quelques mots d'anglais, voire de francais si on cible une population plus agee).

Hanoi est une ville bien tranquille comparee aux metropoles chinoises. Ici, pas de tours ni de buildings ultra-modernes pour defigurer le passe de cette capitale.

La presence francaise dans le pays peut encore se ressentir a travers les batiments coloniaux qui ont ete conserves ainsi que la presence de la baguette !

Apres une journee a explorer tranquillement la capitale vietnamienne, je me suis embarque dans une mini-croisiere dans la baie de Ha Long, haut lieu touristique du nord-vietnamien.

Les photos parlent d'elles-memes : cette baie est d'une beaute siderante ! Le bateau sur lequel je loge pendant deux jours est tres agreable et je suis heureux de rencontrer des voyageurs amicaux :) J'avais peur qu'en m'embarquant dans un petit voyage organise, je retrouverais des bidochons et raleurs. Ma peur n'etait pas fondee : je ne suis tombe que sur des gens tres interessants et d'horizons divers (suisses, thailandais, allemands, vietnamiens, francais, americains et australien)

De retour a Hanoi, je me prepare psychologiquement a la traversee nord-sud de ce long pays. Je prends le train de nuit Hanoi - Saigon, depart a 23h00 mercredi, arrivee vendredi matin.

Je serai donc dans le train lors de la diffusion du reportage d'Envoye Special sur Couchsurfing.

dimanche 21 juin 2009

dimanche 14 juin 2009

Yazd, Iran - 14-15-16 juin 2009

Bonjour,

Les connections internet etant extremement lentes et parfois tres difficiles a trouver en Iran, vous retrouverez du contenu dans ce blog des mon arrivee en Chine (fin juin / debut juillet)

Picasa n'etant malheusement pas disponible en Iran, je ne pourrai partager mes photos avec vous qu'une fois arrive en Chine.

Pour quelques informations sur les elections presidentielles iraniennes, descendez un peu pour lire mon message sur Teheran.

Teheran / Mazandaran, Iran - 11-12-13 juin 2009

~ Jeudi 11 juin ~

Apres une longue matinee passee dans le train Mashhad-Teheran, je suis de retour dans la capitale iranienne la veille des elections presidentielles ; la tension ambiante est palpable : un melange d'excitation et d'inquietude plane sur l'Iran.


Fatemeh, la petite amie d'Hossain (mon premier contact couchsurfing a Teheran) m'accueille a la gare. Elle m'a gentiment invite a une journee de randonnee au lac de Mazandaran au nord de Teheran (c'est pourquoi j'y suis de retour)


Le vert (couleur du reformeur Mossavi) est de rigueur dans les rues : la preference de Teheran ne fait aucun doute ! On se croirait un jour de St Patrick a Dublin... sans la biere evidemment (l'alcool est interdit en republique islamique d'Iran).

Apres un dejeuner et une petite sieste, nous filons vers un authentique cafe traditionnel ou nous retrouvons Pezhman et Austin, deux contacts couchsurfing. Les discussions politiques vont bon train : il ne fait aucun doute que Mosavi a un avantage certain (predominance des partisans de Mir Hossain Mosavi, jeunesse et mobilisation de la population). Depuis mon arrivee en Iran, j'ai assiste a de nombreuses manifestations dans lesquelles les partisans d'Ahmadinejad etaient toujours minoritaires. Par ailleurs, le site in-trade (site de paris politiques) donne Mosavi gagnant a 75% de certitude. Ce site avait egalement annonce la victoire d'Obama et de Sarkozy.
Mes amis iraniens et moi sommes remplis d'espoir : le changement semble a portee de main.

~ vendredi 12 juin ~

Reveil difficile a 5h30 du matin pour une journee de randonnee au nord de Teheran. Nous retrouvons un groupe fort agreable de jeunes gens prets a passer la journee en pleine nature autour d'un tres joli lac. Les jeunes femmes se laissent aller et n'hesitent pas a oter leur voile (chose particulierement interdite en Iran) dans le minibus et sur les sentiers de randonnee.

En route vers le lac, nous nous arretons dans un petit village ou tout le monde part voter (en Iran, on peut voter de n'importe quel bureau de vote pour les elections nationales).

Tout le monde arbore fierement son doigt bleute, preuve de l'accomplissement du devoir citoyen. Le doigt est bleu mais le coeur est vert : toute cette equipee a choisi le parti des reformeurs de Mosavi.

Les collines entourent ce superbe lac : nous grimpons tranquillement au sommet pour y pique-niquer. Les iraniens sont champions toute categorie des pique-niques. Ils sont tres bien prepares et pique-niquent presque tous les jours lorsque le climat le permet.

Retour dans la capitale : l'inquietude apparait ; pour qui les gens ont-ils vraiment vote ?
Les gens continuent a faire la queue pour voter aux quatre coins de la ville : les gens votent egalement dans les parcs (pratique pour voter entre deux pique-niques). Une pluie fine commencant a tomber et quelques coups de tonnerre ne decouragent pas les electeurs. L'affluence est telle que la fermeture des bureaux de vote est repoussee de 3 heures (de 20h00 a 23h00) : une forte participation est jugee comme positive pour Mosavi par les differents journalistes et experts politiques.

Apres un superbe repas dans un restaurant traditionnel iranien de cachet et une glace aux nouilles et a l'eau de rose, nous rentrons chez Fatemeh, anxieux de voir les resultats.
A l'heure de notre coucher (2h00), les media ne nous informent que du fort taux de participation, aucune fuite sur les chiffres (il se peut egalement que mon farsi n'est pas assez courant pour que je puisse saisir les subtilites).

~ samedi 13 juin~

Reveil vers 9h00 : je m'empresse d'allumer la television ; le suspense a assez dure : qui a gagne ? aurons-nous un second tour?
Je decouvre avec horreur les estimations issues de 80% des bulletins : Ahmadinejad arrive largement en tete avec plus de 10 millions de voix que Mossavi.
Les larmes coulent sur les joues de Fatemeh : nous y croyions tellement ; que s'est-il passe ? Comment y-a-t-il pu avoir un tel ecart par rapport aux derniers sondages ?
Fatemeh me dit :

Je suis deprimee (en farsi l'expression correspondante est : j'ai un cancer de
l'ame), je voulais tellement que l'Iran retrouve sa place dans le monde. Je ne
suis pas triste parce que je vais devoir continuer a porter le voile malgre ma
volonte, mais parce que nous n'avons toujours pas la liberte d'expression


Nous passons la matinee a essayer de digerer cette lourde defaite : a Teheran, l'ambiance est au deuil. Les gens paraissent incredules par rapport a ce resultat : mais ou sont les partisans d'Ahmadinejad ?

Nous achetons mon billet de train pour Yazd et dejeunons sans joie, incapables de penser a autre chose qu'a cette fichue election. Ce verdict des urnes apparait tres suspect : le candidat Mosavi refuse ce resultat et constate de fortes irregularites. Des demonstrations violentes sont sur le point de se preparer dans certains quartiers de Teheran.

Nous retrouvons quelques amies de Fatemeh qui partagent notre tristesse et notre consternation face a cette reelection annoncee du candidat ultra-conservateur.
Quelques elements peuvent expliquer ce resultat (sans toutefois implicitement l'accepter) :
- Ahmadinejad avait un tresor de guerre considerable et a pu cibler sa base (en grande partie les milieux defavorises n'ayant pas recu une education poussee + les ultra-religieux) de maniere particulierement cinglante
- Durant son mandat, il a mis en place un systeme d'assurance sante gratuit pour plus de 22 millions de personnes
- Quelques mois avant les elections, les retraites ont ete sensiblement augmentees et les etudiants ont recu l'equivalent de 80 euros (somme plutot importante en Iran)

La situation s'est empiree dans la ville : Fatemeh prefere ne pas me conduire a la gare car celle-ci se trouve tres proche des zones d'affrontement entre les opposants au regime en place et les policiers. Les informations circulent tres rapidement : certains manifestants ont ete blesses par les CRS. Je prends donc un taxi en esperant que le chauffeur saura eviter les zones trop chaudes.

Ce chauffeur est d'une gentillesse incroyable mais ne parle malheureusement pas anglais (comme la majorite des iraniens). La communication se fait avec les mains et quelques mots de farsi melanges avec de l'anglais : nous parvenons a nous comprendre.
Pour me faire plaisir, le chauffeur me met de la musique occidentale, tout d'abord de l'italien, de l'anglais et tout d'un coup, Joe Dassin chante "et si tu n'existais pas...".

Vous retrouvez la video de cet episode plutot surprenant des que j'aurai une connection internet suffisamment puissante pour la mettre en ligne.



Nous arrivons a la gare avec une heure et demi d'avance ; a 19h55, mon train pour Yazd quitte Teheran, avec comme musique de depart le brouhaha des sirenes et ambulances : a bientot Teheran !

mardi 9 juin 2009

Mashhad, Iran - 9-10 juin 2009

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Rasht, Mosuleh, Bandar-e-Anzali, Iran - 5-6-7-8 juin 2009

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Qazvin, Iran - 3-4-5 juin 2009

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mardi 2 juin 2009

Teheran, Iran - 31 mai - 1-2 juin 2009

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lundi 25 mai 2009

Trans-Asia : Istanbul / Teheran - 27-28-29-30 mai 2009

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Istanbul, Turquie - 26-27 mai 2009

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Antalya, Turquie - 23-24-25 mai 2009

Toutes les photos associees a Antalya sont consultables ici !

Apres quelques 18 heures de bus (depuis Antakya) qui m'auront permis au passage de traverser et decouvrir une bonne partie de la Turquie, j'arrive enfin dans la splendide ville d'Antalya, sur la cote mediterraneenne ou je retrouve Gulnara et ses deux enfants, Lara & Arman.

Je connais Gulnara depuis de longues annees : en effet, je l'ai rencontree lorsque je vivais a San Francisco ; j'etais son professeur de francais. C'est aussi avec elle et un bon groupe d'amis que nous avions fete le nouvel an entre 2002 et 2003, perdus pres d'Olympos dans des cabanes dans les arbres.
.

Je n'etais pas revenu en Turquie depuis cette celebration : ca me fait plaisir de retrouver un territoire connu :)

Le climat est idyllique : nous allons donc profiter de la mer et nous mettons mutuellement a jour sur nos evolutions respectives depuis notre derniere rencontre en 2005.

Lara est devenue une petite fille sage et adorable ; Arman est apparu dans la vie de Gulnara : il a un caractere bien trempe pour son jeune age.


Le lendemain, nous partons a la decouverte de la vieille ville d'Antalya et partons faire une petite excursion en bateau pour visiter la baie d'Antalya.



Je profite de ce repit en Europe pour me relaxer, recharger les batteries, mettre mon picasaweb a jour et nettoyer toutes mes affaires avant d'affronter avec une excitation non dissimulee l'Iran.

Mais avant d'arriver en Iran, d'autres defis m'attendent : remonter jusqu'au nord de la Turquie a Istanbul (bus de nuit - une douzaine d'heures si la chance est avec moi) pour y prendre le fameux train Trans-Asia jusqu'a Teheran (3 jours de train / traversee du lac Van en ferry)




Damas / Aleppo, Syrie - 19-20-21-22 mai 2009

J'avais une bonne excuse pour ne pas mettre a jour ce blog ou les photos : picasa et blogger sont interdits en Syrie. En attendant l'arrivee imminente du contenu, un petit coup d'oeil sur les photos...

Amman, Jordanie - 14-15 ... 18-19 mai 2009

Le contenu sera mis en ligne, un jour ou l'autre
En attendant, parce que je ne vous oublie pas, j'ai pris quelques photos accessibles ici ou la

Le Caire 3, Egypte - 15-16-17-18 mai 2009


Jerash, Jordanie - 14 mai 2009


jeudi 14 mai 2009

Madaba - Mont Nebo - Bethanie - Mer Morte, Jordanie - 12-13 mai 2009

Etape bien remplie en aventures et decouvertes diverses !
  • Madaba
Carine et moi sommes arrives a Madaba apres avoir lentement mais surement quitte la ville de Kerak (un minibus pour descendre a la gare routiere excentree, une heure d'attente avant de quitter la ville : le temps que le car a direction d'Amman se remplisse, puis apres negociations avec un chauffeur de taxi d'Amman pour finalement atteindre la ville promise).

Madaba est une enclave chretienne en terre musulmane
jordanienne (un tiers de la population de cette ville est chretienne).
Ainsi les eglises cotoient les mosquees, les cloches sonnent gaiement accompagnees du muezzin (appel a la priere musulman).

La journee du 12 mai est consacree a la decouverte de cette ville et ses specialites de mosaiques.

Tres bon repas le soir dans un restaurant ou Laura Bush avait dine lors d'une visite de son mari dans la region.
  • Mont Nebo

Partie plutot religieuse du programme : j'ai deja oublie ce qu'il y avait d'important ; je crois que Moise est enterre dans le coin ; le Pape Jean-Paul II est egalement passe sur ce mont en 2000. Encore des mosaiques (specialite du coin, vous dis-je), excellent panorama sur Jericho et sur Jerusalem : Israel est a moins de 20 km.

  • Bethanie

Jesus a ete baptise dans cet endroit, au bord du Jourdain (plus vraiment un fleuve, plutot un petit ruisseau boueux servant de frontiere entre la Jordanie et Israel). Nous nous sommes encore rapproches de l'Etat hebreux : nous avons acces au Jourdain et pouvons voir a 10 metres de nous un groupe de touristes, visitant ce coin, mais cote Israel : si proche et pourtant si loin !

  • La mer morte

J'attendais avec impatience de decouvrir cette mer ultra-salee : peut-on vraiment flotter dedans ? Le cliche d'un homme allonge dans la mer morte, lisant son journal, etait-il un trucage ?

J'ai decide d'aller encore plus loin (si, si) : je releve le defi et decide de faire des grilles de sudoku dans la mer morte ! Mission aisement accomplie : on flotte vraiment bien dans la mer morte, une vraie mer pour les faineants, trop facile de faire la planche, absolument aucun effort a fournir !













Deuxieme mission : les boues environnantes sont supposees etre excellentes pour la peau ; pourrais-je moi aussi me couvrir de terre de la tete au pied, devenant par l'occasion complement noir ? Mission encore une fois accomplie !




Quel bien-etre incroyable !







Tout effort meritant recompense, nous laissons la mer morte au gout plutot degueux (trop sale) pour aller nous raffraichir dans une piscine surmontant la mer morte.

Nous quittons a regret la feerie de la mer morte pour aller explorer les paysages environnants.

A la tombee de la nuit, nous retrouvons encore une fois le restaurant de l'ex-first lady pour deguster olives, hummous et treedeh (yaourt, aubergine et viande).